Vous vous déplacez en vélo électrique, en trottinette, en monoroue, en hoverboard, via covoiturage, etc. ? Soyez attentif au type d’assurance que vous prenez. Rencontre avec les représentants de Feprabel et Brocom.

Comment les assurances s’adaptent-elles face aux nouveaux modes de locomotion ?
Patrick Cauwert
, CEO de Feprabel : « Ceux-ci prennent une part de plus en plus significative, avec des engins plus petits et plus mobiles : vélos électriques, monoroues, covoiturage, etc. Si, à terme, cette évolution exigera certaines nouvelles règles et couvertures, les deux piliers basiques, à savoir la RC Auto et la RC Vie privée, fonctionnent actuellement très bien et ne doivent pas être modifiés. En résumé, le principe de base est que le propriétaire d’un objet en est responsable et doit l’assurer. Si l’on changeait ce système, cela pourrait porter préjudice aux victimes d’accidents éventuels. »

À quoi l’usager d’un véhicule doit-il être attentif ?
P. C.
: « La RC Auto est réglementée avec un contrat type immuable. La RC Vie privée, qui couvre les véhicules ne dépassant pas une vitesse maximale (habituellement 18km/heure) est un contrat global et facile, notamment parce qu’il ne prévoit que très peu d’options, mais bien des possibilities d’extensions. Un vélo électrique pourrait être assimilé à une motocyclette et tomber sous le coup de la RC Auto, ce qui implique de l’immatriculer, d’avoir un contrat de type auto, etc. Dès l’achat, le consommateur doit donc être attentif à la catégorie dans laquelle tombe l’objet ou le véhicule motorisé qu’il achète. »

Quelle est l’erreur la plus fréquente parmi les consommateurs ?
Frédéric Van Dieren
, président de Brocom : « Afin de répondre à tous les besoins de mobilité des clients, certaines assurances sont maintenant adaptées à tous ces nouveaux moyens de transport. Vu la diversité de ceux-ci, mieux vaut toujours s’adresser à un courtier ; il dispose d’une information à jour pour s’assurer que le moyen de transport est bien couvert ou proposer, si nécessaire, une assurance complémentaire. Le courtier connaît très bien la situation de ses clients, peut fournir toutes les explications souhaitées et les assurer en toute connaissance de cause. »

Annie Courbet, managing & marketing director de Brocom : « Vu les changements d’habitudes importants en matière de déplacements, il est indispensable d’informer les consommateurs des nouveaux risques et des conséquences sur le plan des assurances. Cette information est notamment diffusée sur le site courtierenassurances. be et durant la semaine de la mobilité. » 

Philippe Van Lil (redaction.be@mediaplanet.com)

Source: La Libre Belgique - 19 Septembre 2017